3rd paperheart event

Belgian Label Paperheart's 3rd evening :::

samedi 5 juin 2010 | 13:00 > 17:30 | 4€

@ la porte noire | rue des alexiens 67 | Brussels, Belgium

** snailhouse (canada)
www.myspace.com/snailhouse
** loïc b.o.
www.myspace.com/loicbo
** jupitter goes quattrocento
www.myspace.com/jupitterg400
** paperweight
www.myspace.com/mypaperweight
** eric in the kitchen
www.myspace.com/ericinthekitchen
** the .nude hours
www.myspace.com/thenudehours
** mycatisgreen
www.myspace.com/mycatisgreen
** he died while hunting
www.myspace.com/hediedwhilehunting
**rain|silk
www.myspace.com/rainsilk

JgQ live !






event on last.fm

video

The very nice people from the radio show GLIMWORM (Ghent, Belgium)
came by some days ago, to make a short film/interview about JgQ.



In the same movement, it starts the new season of their monthly program MISTLICHT, and its fresh video concept.

It was also gracefully featured by the Flemish webzine POPPUNT !

Don't we like it ?

mots

¨¨ Je suis en quête de CLARTÉ bordel !!!! Je veux bien des lueurs obscures mais de la LUEUR !!!! Je veux chanter dans des bols avec des micros de contact. Je ne veux pas jouer à Dieu avec le monde animal. Je veux de la fracture, de la révélation LUMINEUSE !!!! Je veux devenir végétarien et wiccan. Je veux mettre des épis de maïs dans les cheveux des vieux de l'hospice et écrire des oraisons funèbres. Vous ne comprenez donc RIEN. Je veux mettre du lait chaud dans les corn flakes. (Mais je refuse de m'habiller en blanc.) Je veux voir le monde à travers des lentilles d'appareils soviétiques. Emmenez-moi au firmament des âmes cancéreuses. Je veux faire parler le dindon dans les steppes herbeuses et jouer avec des pattes d'ours à même l'animal. Je veux une hibernation sexuelle. Frappe, Thor, de ton Arc. Fais descendre ta FOUDRE sur mes pénates endolories. Que crie le cerf d'or dans les vallées en mal de la RÉVÉLATION. Rouléboulez, organes anticlinaux !
¨¨ La vie sont comme des combat shoes prêtes à fouler les terres inondées de BLANCHEUR ! Je veux voir le sang à raison, et les madones éthérées chantant au ciel des CANTIQUES fusionnels. Je veux des ganglions matriciels heureux, soulevant de poussifs BLIZZARDS lézardesques et d'innombrables fantasmagorrhées. Des chimères célestes enivrées, à la queue stellaire traînant dans les NIMBES. De quoi apercevoir la FRAÎCHEUR arctique enveloppante et tonitruante. En boréales, gargantuesques harpies gentilles et épileptiques. Des Loreleis et des Corydons hurlant au fifre des désirs humains comblés. Des apocalypses diluviennes et satisfaites. Des archéoptéryx de neige, qui garnis, angora ou encore gavés de sauge, gorgés de jus de raisins SOLAIRES, se délectent de musique EXHALTÉE et d'orgues époumonés vers le Levant. Des infra-fréquences extatiques et harmonisées, de par les cors des versants suisses, des moraines, et des ubacs malicieux en ronde fleurie.
¨¨ Là encore l'épaulard se reposa et prit un roseau, qu'il tailla en forme de poire. Il entreprit de tracer un cercle oblong au sein de la CLAIRIÈRE. Il obliqua et par les 17 hexagrammes, invoqua les voilettes moirées de l'Atlante en fin de matière. Par défaut, quand il put se repaître en dindonneaux d'épeautre, il pratiqua une incision par infusion de mélopée dans le mie des mousses de l'Orénoque. S'enduisant de duvet quelconque, il arrima son onagre et amarra son bardeau. Il insémina un tarpan grotesque et s'empara des ELDORADOS, caravelles dansantes, triples croches, encore en sfumato malgré la gangrène des banquises. Par distillation il y mêla le sureau et l'églantier, le craquelin fêlé et l'amarante. Que de divins esprits s'en emparèrent et calquèrent des dénivelées karmiques par tous les Saints et Anges du Ciel ! Verdeur festoyante, glorioles immaculées ! Rejoignez vos touffues garrigues ! L'âge de l'oeuvre au cobalt a tinté !
¨¨ D'antres schistées, par les recueils de foliacées têtues et de pistils calmants. Epistolaires vacuités, persiflées corneilles. Calamine courbée et doryphores espiègles. De nombreuses et farfelues oranges organisèrent les rituels outrages en stridentes lames de l'Erythrée. Morfondons les pipelettes et korrigans pourfendus. Qu'adviennent les drolatiques échevins des Cornouailles tant et si bien. Armées armoiries en miroir, félonneries révérées, que vous oxyde la voix de l'occis! Crémaillères criminelles, professez la voie du glissant évêque. Courbes courbaturées, soyez enduites de potasse et de crème de carmin. Jésuites pensées, libérez l'orfèvre! Débardez les broderies bradées! Arabesques convulsives, en allegro cantato forte ! Trompettes de trombes. Déluges délurés ! Frelatés frelons. Que crevasse, d'un glaive en cimeterre, de dagues aiguisées, le cervidé en cervelas la servante surmenée.
¨¨ Cérumen écervelé, desservi servage, sevrage ravagé. Résonnant gré au vent, révélé grassouillet rêvant. Révérend rentre-dedans. Dante tenté très souvent. Drainé rêvassant, centré drakkar couvrant. Engrangé gargouillant, grammatique drame oeuvrant, vraisembable ornement, branle-bas bras crémant. Garnement gargouillant, gare au flan, argument. Merde au ban, ornement. Armement courant ment! Roumain champ au serpent. Darne de tranché fréquent. Fournil au bois dormant. Gestionnaire Artaban. Grez-Doiceau au tournant. Beyoncé rétribuant. Harnaché canasson d'outre-mer et plus encore tant et si bien, normandes tablatures d'étrons flambés en colombages. Jambages de colombes germinales, cousines germaines, germaniques jamborees, joûtes gerbées, loutres d'outre-tombe, routes broutées et pourtant.
¨¨ Etourdie, la mouche. Elle rappelle à la nuit ses possibilités enflées mais dit aussi à l'homme seul que des bras l'enveloppent. Déjà. À fuir comme toujours. Il est temps de balayer l'autour et de faire sécréter le parfum des choses. Sous de sombres capes, balbutie le coeur palpitant. Il hésite et s'antiféconde. Il aura cueilli le fruit, mordu le ver s'y logeant, et dansera dans une logique absurde tellement réalisée qu'il vacillera dans les carrières de l'inutile. Voile, descend, obscur, couvre mes paupières de ton huile de mer, la surface s'est investie de mon âme. Réveille-toi et va faucher la rondeur. Un geste suffira et tu ne reviendras jamais. Prospérité de la décision, de l'inéquation et de la détermination. La termination. L'aquascillon. Le tracé ondulant des fresques frissonnantes. Gourmettes d'argent portant ton nom...
------------------------
Et demain encore, fatigue et paresse se combattront dans la volonté.
¨¨ Aidan chantera dans le réveil-matin, on verra l'horreur de la surproduction fumer depuis les cheminées pétrochimiques, les boîtes se bousculeront, on fermera les yeux, on jettera son dévolu sur des tartines au fromage, on attendra 15h, on combattra l'horreur par les lignes courbes dans la tête. Elles dessineront d'autres courbes. On se dira que ce n'est pas si mal. On ira dormir. On rêvera, chancèlera, on se dira qu'il y aura mieux, on n'attendra pas. On creusera des galleries dans la tarte aux ananas et on y élèvera des rats. On dessinera des pentagrammes emmitouflés dans les champs. On se dira qu'on aurait pu faire mieux. On se dira qu'il est encore tôt. On démultipliera le temps. On vous dira de ne plus nous emmerder. On culpabilisera d'être plus à l'aise.
¨¨ On revendiquera des Dick Rivers blondinets. On mettra des sourires avec du ketchup sur des ventres de lapins blancs. On trempera des croquettes craquelantes dans les criques des croque-morts et on jouera au croquet avec des criquets. On balisera des brouhahas dans les bosquets. On embrigadera les braguettes des brics-à-bracs à Bracquegnies. On niera les barques en broquettes de grabuge en burqa. On caramélisera les raquettes de têtards en carquois de Kermit à Caracas et on gargamélisera les Carmélites karstiques en croûte de Cuba.
¨¨ On bâclera nos baclavas en cavalcades calculées et quelque peu qualifiées. Quoiqu'il en soit on courbera les cliquetis caquetants des carambars de Calcutta et caviars de calebasses sur lit de Kersauson, quels qu'ils soient. Que de croquis critiques crémeusement étriqués. Croque-en-jambes et crosse québecquoise sur corne craquée et et c'est tout Cork au crack! Korgs et cliques aux abois!

pure demo

Jupitter goes Quattrocento
Lauréat Pure Demo
ce 10 mars 2008.

MERCI à TOUS !
Thank you.

station

JUPITTER GOES QUATTROCENTO en batterie !
+ Gilles et ça dépend
Au Barapluie, à Écaussinnes (Gare)
20h - 3,5 €
http://www.lastfm.fr/event/456534

prosto do celu

it's a little late to let the nerves grow
with a mix of hate and hope that glow
the wish of a wall on which i could glide
down a lightened cellar where i could hide
in case they come at my door
cause resistance is the flower of fear
as the coward's promise is to dry the tears
of a world not as a fair as can be
and to break the heart of the jailor's jaws
as the magpie's vibes on the poplar's branch

square_cave

in lucem proferre

De l'intensité autant dans ta présence que dans ton absence,
dans laquelle, m'y fondant, j'ai touché un point d'évidence.
Dans les yeux, je pourrais concevoir le futur,
puisque j'y conçois l'éternité, m'y fondant.
Nos cavités réverbèrent les échos des grottes
et entrailles de la terre, des chocs de galaxies.
Plus besoin d'ouvir les yeux pour avoir la conscience du monde.

jŭvĕnīlĭtās

l'impression d'être un grand enfant,
quoique ça commence à changer,
et ce n'est pas plus mal ;
il y a beaucoup de choses
que l'on assume mieux,
notamment le fait d'être un grand enfant.

ffw:

inhale
exhale
inhale
exhale
inhale
exhale
inhale
exhale
inhale
exhale

JgQ live

ven. 5 oct. 2007
rock'n'chill, salle des arcades,
place du jeu de balle, 7060 horrues (soignies)

vagus

(Révfülöp, 2-08-2007)

La lune est diluée dans une masse d'eau noire qui absorbe et répercute mes vibrations en ses surfaces stratifiées. Mon âme se pose et s'étend sur le bord gelé de ce volume réceptif. Le noir rétinien de mon regard lisse plus encore la pellicule aqueuse des remous suggérés. Dans un froid supposé nous baignons la température de nos corps aux désirs variables. Les lueurs fausses accentuent les contacts qui n'auront pas lieu. Imbriquons-nous dans l'unité des éléments qui nous font oublier la certitude de nos présences spectrales dans cet été que nous ne sentons plus. Nul lieu pour absorber nos frustrations ; nous sommes les bougies qui vrillent leur(s) flamme(s) dans l'infinité de nos vies de passage. La profondeur de nos pouvoirs électriques arrangent les substances au coeur d'une valse qui vaut l'encensement et le respect des chlorophylles qui maintenant dansent sur une suite de vaguelettes descriptives...

lacustra

(Budapest, 7-08-2007)

Nos phalanges s(')e(n)joignent puis se dissolvent entre les limites formées par les brumes des humeurs variables. Nos routes se croisent et puis s'éloignent alors que nous traversons les trames de nos cartographies(,) tissées main(s). L'époque n'est plus à la mélancolie ; c'est pourquoi les cycles décrits ne tournent pas rond. Lutte infinie et désespérée contre la gravité absurde de ce qui devrait engendrer la force centrifuge. Les rotations deviennent vertige. Nous glissons en descentes spiralées sur les barres de pompiers, déférentes pressions, pompes-pulsions. Alarmantes inflations.
La lourdeur de nos nettoyages post-incendiés.
L'absente et (cal[l]a)miteuse finesse des suites aux inondations.
Ongulaire et filandreuse, onde bâtarde.
Mouvement pluvieux, néant néanmoins.
Foules massées, amas, (o)mega-dégâts.
Angulaire vision, cubiste édition.
Obscures mentions.
Epures des mansions.

mises en garde

Eméchées_ solitudes mal armées
Sex-chops
Jeux de mots
Relatifs under _scores
Jardinage :
de broussailleuses scarifications
vertement ratissées
Vlad,
(Puissiez-vous apprécier...)

exercices de style

j'en perds mon latin ;
contre-courant
anachronismes
contrat chronologique
eins zwei drei,
lunettes noires
starting-blog
et top chrono.
Demeter, Jupiter,
brillant Kronos,
arrogant Cosmos.

gutta

¨¨ À l'approche de l'aube je regarde grandir les murs dans la lumière grise du ciel. En l'absence de sommeil les appels des rues se font davantage entendre. Si ce sont les miroirs qu'elles me proposent je n'ai plus de poids. Ma tête cogne des spirales aspirantes et si peu inspirantes. Les axes tracés promènent mon peu de gloire dans les propositions et les attrape-souris. Nul horizon, ni devant ni derrière. Je n'ai d'endroit où fuir tant mon cerveau fonctionne à l'oubli. Et le spectre envahit mes pièces. Les appels fuient avec le jour. Reste à savoir si la nuit dispensera ce peu de relâche qui me laissera lui confier mon âme. C'est qu'il y a mille choses à faire, mais mon emprisonnement me conduit toujours dans les carcans échancrés et latéraux. En marge nous brillons ; nous ne parlons pas vraiment. Je regarde ma solitude d'un autre oeil. Je tente de laver à nouveau la vitre. Je suis la goutte qui ruissèle. D'un regard de chat j'étends mon échine pour que l'araignée me lâche dans une autre toile. Celle qui ne colle pas, et autorise l'aventurier peu procédurier à tracer son chemin. Celle qui permet des transparences. Il est temps pour moi de quadriller mes oscilloscopes. De dresser la moyenne de mes pulsations. D'aplanir les lueurs d'au-loin. Dernier essai : j'invite à nouveau mon esprit à trouver la quiétude. Je la mérite après tout, oui ou non ? Mes vertèbres se disloquent et ma pesanteur tente de léviter autant que permis. Les tensions dans ma nuque parviennent peu à se sublimer. Si elles prenaient leurs couleurs sur la toile... C'est bien plus qu'un avenir qu'il faut dessiner ; pourtant c'est déjà un non-sens de vouloir prédire ce qui serait généré. Car il y a toujours ce hasard, cette lacune de volonté, cet inné du néant pour briller plus fort et appâter l'élan vrai, la symbiose d'avec le substrat dans lequel nous immisçons nos arborescences... Le ver de terreau se raffermit dans la noirceur du marc. Les humeurs mixtes et chamboulées trouvent leur reflets arc-en-ciel assez proches de la surface du réceptacle aux noires soeurs. Dans le cratère des mères mortes je nage au coeur d'une mer noire. Tout autour se dessinnent les contours. Je tente d'approcher les halos. Je flotte dans une mer noire tout autour. Je flotte avec les tonneaux et les algues salées ; je sombre dans une mer morte tout autour...


fractum

... congestions révélées par l'eau froide,
de fatigues en désillusions il ne reste que la grâce.
amène-toi et défragmente mes floppy disks.

captum

here's an EXCLUSIVE piece
played live at la Zone in Liège,
in 2002...

rubrique : on ressort

les vieux mouchoirs.
(les vieux pansements?)

>>> you to cut me, ocean wash me

infundere


i wanna be a traveller in my own apartment,

or a traveller. on process.
a friend told me it's never too late
but i feel old and i know i'm not so
i drink tea all day.

solite

- mais à qui tu parles en fait ?
- à toi-même! ok...

sequella

enlightenment THEN chaos

mon environnement, agréable certes
(pour autant qu'on soit très myope),
n'est qu'un étalage de faux or
et de cristal en plastique.

je répète : j'y contribue...

nihil sum sed omni dabo

jupitter tends to be a nihilist, but that's fake protection.

conceptum

j'ai horreur de la langue de bois et des concepts creux, mais il s'avère que j'en emploie. la limite est étroite entre mon personnage et moi. si j'organisais mes propos dans une logique de communication, vous prétendriez que je tiens des propos politisés. il n'en est rien.
je me calme en éructant les choses à plat, en silence.
no one's going over appearances,

no one's going through the many schyzophrenia fields.
everyone's standing in front of the mirror's reflections.
playing bowling with your suprextatic balls.

adversum



ça tombe bien, on fait pareil à l'intérieur.

conjuncte

you're
my furthest connection
my closest perception

chimaera

but when we're down
we must just keep on
we know the heights
in fact we shorten the whole
we play the cards for
an unknown end
under control
of who knows
we dislocate
the third eye
boiling water
keep up when we're down
recenter
we don't know
which part of us
we leave to science
chemical child
that matrix is a bitch
who won't let us enjoy
anything without her
victimized toys
dissolved shine
unnamed factory

pletura

we don't really realize
what we have
and what we waste

onirocrites

last night
woken up in sofa
enlightened dawn chaos
4am
dressed up as fallen
you main dream
travelled holland to sweden
to get closer
then appeared in country house
bright
can you get out of my mind
as supposed to be
as told
though i can't
you haunt me and my nights

montes et valles



::: góry, doliny, tyś jedyny :::

"there are mounts, there are valleys, you are one"

malae

...desserre les dents...

2001 self-titled e.p



jupittergoesquattrocento's

2001 self-titled e.p
is now downloadable here :::

>>> 1. deadleaves & sunsets
>>> 2. washing past
>>> 3. runaway
>>> 4. galapagos
>>> 5. -14%

_enjoy the special Walloon accent as you can ! :)

coniuratio & paranoia

nothing
of
what
we're
told
is
true

in motione

i
wish
i
never
loose
control
of
my
movements
anymore
i
wish
i
can
write
things
beginning
with
something
else
than
i

spes

i'd also like to catch you with love songs
but all i write about is dead-ends and mistakes
and i turn between my four walls
space, flesh and aether and trash

reaching the ground
wheels of kashmir

so hard to share
the words that hurt

i'd better look
for brighter days

luchthaven 14:44

three songs (.mp3) from
luchthaven 14:44

1999 e.p lo-fi tape
>>>
>>> seas
>>> smoke makes blow
>>> used to wander

fac simile I

numeri

Laying on the grass horizontal 175° head up
the plateau is 739 meters above the sea
and you're 5,7 meters from me
44,8° on my left
staring at the sun
150 billions meters high
my body's 36,8° C warm
and in the air 22°C
as i wish i escape from my squares
4 angles of 90° each,
my heart's beating 72 times,
quite too fast, drains 5 liters of blood per minute
but it doesn't matter,
cause the feelings bear no number.

faventia

L'imperceptible, le suggéré, l'intangible, l'évoqué, s'est finalement matérialisé.

elevator

We're both standing in one corner, opposite sides of the square.
We don't wear the same suit and i don't know which floor you reach.
I don't mean i'm better.
I don't mean i'm less synthetic.
I don't mean i'm more.
You're my elevator mate and i'm your furthest brother.

echo

Too much walls for my words to be free. Too much echoes for my thoughts in you. Too much contrast for me to be in this world. As it splitted into mountains and valleys, i'll dress its wounds to make as one.

natio

Ne pas oublier que je suis né. Tout s'est un jour déployé pour un autre jour se redéployer. J'ai pu absorber des tensions...

cutis

gauja

aesthesis

* beauté : mot le plus souvent employé dans le monde moderne pour désigner son contraire.
* beauty : word the most often used in modern times for referring to its contrary.

hanseatica magnetica

klawiatura

Je passe mon existence à presser des touches mais aucune d'elles n'ouvre la bonne porte dans ce corridor où j'évolue, même si c'est beaucoup dire. A tous les coins de rue je rencontre un nouvel axe époustouflant mais qui ne mène pas tellement plus loin d'où j'étais, parce que je reviens sur mes pas dans un univers où tout est périphérique. Atomisés par une force centrifuge, nous sommes tétanisés et d'une gravité confuse. Remplir des cahiers d'une main à phalanges bien articulées pour contrer l'élégance fortuite que l'on se doit d'adopter pour espérer subsister.

titulus

As the sky's only grey light, i wonder, i'd like to spend time otherwise ; that's all about the impulses and drives. I use the rage so much i make it grow. Run away from my violence cause my violence is the one of a coward. What to do with this flesh? Cause it's not what we wanna hear. __ How great can be one day or one single hour... To feel we only prepare to die. My lungs are too small to catch the atoms. Low-toned moods with the souvenirs of woody journeys. It is enough with closed eyes, closed heart and blind mind. Does it deserve a coma ? __ On the third place i'm laughing with a fake face. Plastic hopes and utopia which isn't as it seems to be working. But it ain't no purpose, that's why we think we've got what we want. As i cross the hemispheres on an office chair. And the glass gives out a pale glow. ___ Cristals of gold are raining all over my brow. Swimming in cheap perfumes with a thought towards revolution. Sold actions, prostitution. High towers never broke sky. But so easy to cut one look.
And what if we run from warm smiles? What is there left? Lonely walk on a black path, taken photographs, in a muddy foggy forest. Walking like no light'll remain. Saying to our painful hearts once it'll be green. The water ground draws iron reflexion. Robot jaws of a world turning faster that we're able to walk. Or maybe we've all been taught to be. Love knights and freedom fighters.

in et circa circulum

Je marche tant que ça fonctionne. En travers des résonnances du vivant. Par les cubes je fuis le monde et m'abstrais de lui.
En ces cercles cérébraux j'entasse sans toujours ordonner.
J'y déverse mes noyades en mers rouges. Si loin du ressentiment quand il est mieux de voler sans cesse.
Coller à la croûte. Pesanteur de nos errances. Paysages tronqués. Vis-à-vis truqué. Pertinence du placard.
Bouillie de dépendances. Je croyais quand tu te rapproches je cours plus loin mais parfois pas et quand tu t'éloignes je reviens mais je cours plus fort. Remets la fleur. Retrouve sa place au pic du midi. Vole plus loin. Karsher invisible, kasher de kashmir. Porte-voix et simili, les portes cognent autant que nos coeurs et leurs promesses immondes d'un monde d'émeraude en choeur. Je brûle les conduits comme on grille nos cerveaux, comme on les infecte de résidus de carbone. Il pleure au-dehors d'une bruine acide, vol d'insectes fous.
Prochaine fission.
Finale mission.

vegetalis mineralis


Le règne végétal par analogie avec les courbatures de feuilles de chlorophylle et des circuits traversés par des ramifications aussi scandaleuses que les alvéoles pulmonaires ressemblent à la photosynthèse par le truchement de tout ce que nous pouvons appeler les connections et ressemblances par lesquelles je parcours des kilomètres de sève infinie par le fait de notre état végétatif plutôt mal assumé nous subissons des influences extérieures comme l'adolescent bourgeonne nonchalamment. La pousse est longue et drue comme mes idées. Tout élémentalistes que nous puissions être à l'instant nous resterons de traditionnels enfoirés intègres. Les étendues de gazon, nous les foulons du pied, venus y végéter et parler de nos racines, mais non sans trébucher dans un enchevêtrement de lianes et palmeraies créent des sentiers plutôt mal dessinés comme des générations de corne et de kératine. Ne pas avoir peur d'être une somme d'idées totalement déconnectées l'une de l'autre, et de dégager des chronologies, et des analgésies et des géodésies à travers nos synapses orientées. Je te donnerais bien du sédatif mais tu préfères du laxatif, alors je t'en prie sers-toi. Et pas moyen de parcourir la chlorophylle sans que d'innombrables racines ne viennent s'entremêler. Et nous subissons les influences, complètement martyrisés ou pétrifiés, nous rapprochons de ce plancher de pierre. Petit poucet je m'empêtre dans les carreaux des trottoirs car je manque à ma tourbe. Désembourbé, désemmelé, serai-je capable d'affronter tout ça de fait ? Et n'essaie pas d'incorporer mes volumes car ton esprit malade n'est que capable d'ingénier des parallélépipèdes qui ne rentrent pas dans mes tiroirs. Certes je n'ai pas un organigramme arborescent en tête mais quelque chose de beaucoup plus foisonnant.

eros & thanatos

EROS____ je cours nu dans les rivières de l'eau jusqu'au plexus solaire toute la musique du monde résonne en moi je renvoie les vibrations qui ne se perdent qu'en écho la ferveur des lieux m'emprisonne je crie entre deux versants je me réveille à même le sol le vin m'enivre je crie et saute et libère du tempo salut au soleil j'oublie que je vis c'est encore plus vivre et j'embrasse et je souris et remue et appartiens, torse griffé par les sapins ton odeur ta peau et tes yeux leurs odeurs et leurs yeux le plongeon au galop dans les bois je suis calme et même si seul je communique odeur de nouveauté en lieux anciens perpétuation cyclique the people can dance i saw the sea took her in my arms l'océan m'encule autant que je penètre en son étendue fontaines de joie



THANATOS____ laissez-moi dormir drug hard early in the morning je refuse la verité pour me vautrer dans les corps crée à ma place les sentiers si j'arrive encore à admirer empoisonné de litost et fais-moi oublier que je suis là car trop de poids matérialisation mauvaise tête sans corps corps sans tête toxines trop tard petite mort renfrognement refroidissement post-coïtal irréalisation stagnation ma nature n'est combattue assistance désirs prisons unanswered telephones tête contre le plâtre os de phalange à nu j'(ac)cumule pour oublier foi en rien oublie que je suis l'homme nouveau vite longe les murs tout sauf dire bonjour estimations faussées le progrès c'est trop tard wu wei mal appliqué je me mutile a froid

zero distance



2002 zero distance e.p
issued by >>>> sundays in spring

cover by désirante


:: lyrics ::


straight lines to zero


i can hear from you by our teeth shocking and our heads vibing
uselessness of absorption time, would we hold the things ?
straight lines leading to the point zero,
in the skies the fumes vanish
but my love is still in me
raindrops keep echoing on the warmer ground
straight lines leading to the point zero
peaks are in my mouth like a broken glass
oh poor crown for a king she's my everyday queen
and the lines go round now

at least be with oxygen

storm outside as the sheeps go wild
i ask are we meant for nothing there?
do the anchors lead us deep in the water
or the soft wool beds?
accelerating the truth with a silly death
everyday beating deep inside of us
a sign of a vibing existence
at least be with oxygen
decline each brick of words
that make your thoughts a temple built
if we were free of it
we would run naked on the frosty ground

the quiet views

close to your eyes with the frozen sun
and this curbing view of any past
thanks to make me out of me
in the landscapes where sea and land meet
the world is shut i've got it in my head
the desperate us the bloody ways
the make-me-think the different views
the resigned sleep the deepest blue
the future things the best preview
the shady eyes the bitter fields
the cloudy skies the snowy land
everyone is a friend in these quiet views
and i want you in my head
drawing some flower for you now
i've never felt before
i can't explain anyone else
in the underground bitter emptiness
wind is to come to blow everything out
electric signals of the swans
communicate around
i can always remember and get no regret
in the cold paths i want myself to survive
the drenching tongues the rivers new
the reversed time the better view
the sweetest smile the written life
the always known the never felt
the sharing walls the breathing eyes
the paper side the torn apart
everyone is a friend in these quiet views
this green taste of life
revealing itself in the light
abstract and seasons and the need
of a dawn for our sakes
everyone is a friend in these quiet views

it's been a hard smoking day

sequencing blue radiates like an echo on the moon
the words get more stupid in the cold old blows
some clouds draw pines and peaks in the white sky of my brain
and as we flow you can be floating into the crowd
things keep on blinking and it reflects always
do the aim get rid of the shakes
convulsive era of return?
we can delete the sugar, breathing for burning
electronic transfers make me become artifical
silliness makes the mountains laugh at our lowerness
backyard offers me rest but the lands i ran
were all lost and dissolve

magic island

you can be kept in the squares if you want
the paper is opened for some sharing act
we're all bound to silliness but ghostly
eyes all watching and animals run wilder
streaming past through antennas
and never care to the tell
far from tradition think alone
birds unexpressive by their eyes
i can hear the horsefeet on the ground
everyday act acts in my words for corn tables
and left-apart
snow high in shoes
flowers raining up your head
you can be seen dancing alone the daylight
forgetting all this ordinary life
and crying your boredom away
decaying bricks red walls of our tears
oh this seems to be tragic in the arranged heads
the union is complete
can we feel vibrations
do you prefer squashing yourself away
magic treasure island?

livonia

Tu as décuplé mes pouvoirs magiques avec tes visions kaléidoscopiques et ta pose profonde et silencieuse. Ce ne sont pas les sourires qui nettoieront mon karma. Nos états de grâce se sont évanouis dans un néant d'infini. Je nage dans une mer noire d'angoisse et de vive lumière, formée par l'humidité de mes yeux éclatés.

preambula deambula



Tout ici-bas sera un mélange d'angoisse et de peur, de malédiction et de joies. De craintes et de procrastinations.
De vitalité d'expression.

A considérer comme un recueil de prose, un déjectoire de rayons sur les jetées, une arbalette
omnidirectionnelle, aux jets de tirs inoffensifs, mais virulents et potentiellement, infectants. Infestant, enfantant. Danger à celui qui croisera mon regard lors de déambulations au sein de mes lunes noires. Il n'y a qu'un pas entre le labyrinthe et le kaléidoscope.

A considérer comme des mantras tantriques, seuls signes de vies éclatées, de racines salies, d'inconscience et
de perdition parfois volontaire. De sexualité castrée, de dégoût post-coïtal, de vagues d'alcool lent et le gonflement des voiles dans l'arborescence de mes vaisseaux. Termitant en ermitage, la blanche nuit, assis à regarder dans un vide sombre et cathartique. Crier vers les arbres inversant mes canaux respiratoires par translation de diapositives.
Il s'agira moins de vie contée que de
rejets d'émotions entretenues, moins de journal que d'élaborations métaphoriques et de mysticisme déconnecté.

Un antre d'égocentrisme maladif qui n'entravera néanmoins jamais l'humanisme. Un carnet de voyages intérieurs, visuels, virtuels. De fornications dans le styx de mes masses cérébrales, de rédactions antidatées, d'anachronisme intemporel.

Il ne s'agira par contre plus d'immobilisme mu par la crainte d'être jugé négatif, mais d'entêtement thérapeutique et de céphalées portuaires et célestes. De retranscription de moleskines en vue d'échapper aux regards d'un monde où il est plus question de posséder la beauté* que de la contempler.

Vous trouverez dans ces proches tessitures forestières textes et sécrétions littéraires, ainsi que d'alittérales traductions dans la langue des Angles et sur une base romane. Jouissez-en et iodez-vous l'esprit de mes embruns lactés.

Mais gardez bien ceci à l'esprit : jamais vous ne vous permettrez de pomper dans la pléthore de mes réseaux synaptiques à des fins de profit pécunier ou d'une quelconque brillance métasociale. Que celui qui franchirait le pas du banditisme copiécollé sans référence dûment et correctement orthographiée périsse haché par les flammes de l'enfer, tenant par la main sa (dé)générescence. Ceci est le fruit de mes entrailles.

Je n'utiliserai que difficilement à mon propos le mot d'artiste, sauf si on me le demande, sans quoi vous auriez déjà entendu parler de moi.

Je souhaite juste encore m'appliquer à évacuer mes tensions accumulées et enfin excavées car ma vie n'a d'autre sens que le partage d'émotions et de sensations...

JUPITTER GOES QUATTROCENTO Intergalactic /IIMM,
HILLS GO 400 International /XXMM,
ENLIGHTENMENT & CHAOS .web /MMVII
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