onirocrites

last night
woken up in sofa
enlightened dawn chaos
4am
dressed up as fallen
you main dream
travelled holland to sweden
to get closer
then appeared in country house
bright
can you get out of my mind
as supposed to be
as told
though i can't
you haunt me and my nights

montes et valles



::: góry, doliny, tyś jedyny :::

"there are mounts, there are valleys, you are one"

malae

...desserre les dents...

2001 self-titled e.p



jupittergoesquattrocento's

2001 self-titled e.p
is now downloadable here :::

>>> 1. deadleaves & sunsets
>>> 2. washing past
>>> 3. runaway
>>> 4. galapagos
>>> 5. -14%

_enjoy the special Walloon accent as you can ! :)

coniuratio & paranoia

nothing
of
what
we're
told
is
true

in motione

i
wish
i
never
loose
control
of
my
movements
anymore
i
wish
i
can
write
things
beginning
with
something
else
than
i

spes

i'd also like to catch you with love songs
but all i write about is dead-ends and mistakes
and i turn between my four walls
space, flesh and aether and trash

reaching the ground
wheels of kashmir

so hard to share
the words that hurt

i'd better look
for brighter days

luchthaven 14:44

three songs (.mp3) from
luchthaven 14:44

1999 e.p lo-fi tape
>>>
>>> seas
>>> smoke makes blow
>>> used to wander

fac simile I

numeri

Laying on the grass horizontal 175° head up
the plateau is 739 meters above the sea
and you're 5,7 meters from me
44,8° on my left
staring at the sun
150 billions meters high
my body's 36,8° C warm
and in the air 22°C
as i wish i escape from my squares
4 angles of 90° each,
my heart's beating 72 times,
quite too fast, drains 5 liters of blood per minute
but it doesn't matter,
cause the feelings bear no number.

faventia

L'imperceptible, le suggéré, l'intangible, l'évoqué, s'est finalement matérialisé.

elevator

We're both standing in one corner, opposite sides of the square.
We don't wear the same suit and i don't know which floor you reach.
I don't mean i'm better.
I don't mean i'm less synthetic.
I don't mean i'm more.
You're my elevator mate and i'm your furthest brother.

echo

Too much walls for my words to be free. Too much echoes for my thoughts in you. Too much contrast for me to be in this world. As it splitted into mountains and valleys, i'll dress its wounds to make as one.

natio

Ne pas oublier que je suis né. Tout s'est un jour déployé pour un autre jour se redéployer. J'ai pu absorber des tensions...

cutis

gauja

aesthesis

* beauté : mot le plus souvent employé dans le monde moderne pour désigner son contraire.
* beauty : word the most often used in modern times for referring to its contrary.

hanseatica magnetica

klawiatura

Je passe mon existence à presser des touches mais aucune d'elles n'ouvre la bonne porte dans ce corridor où j'évolue, même si c'est beaucoup dire. A tous les coins de rue je rencontre un nouvel axe époustouflant mais qui ne mène pas tellement plus loin d'où j'étais, parce que je reviens sur mes pas dans un univers où tout est périphérique. Atomisés par une force centrifuge, nous sommes tétanisés et d'une gravité confuse. Remplir des cahiers d'une main à phalanges bien articulées pour contrer l'élégance fortuite que l'on se doit d'adopter pour espérer subsister.

titulus

As the sky's only grey light, i wonder, i'd like to spend time otherwise ; that's all about the impulses and drives. I use the rage so much i make it grow. Run away from my violence cause my violence is the one of a coward. What to do with this flesh? Cause it's not what we wanna hear. __ How great can be one day or one single hour... To feel we only prepare to die. My lungs are too small to catch the atoms. Low-toned moods with the souvenirs of woody journeys. It is enough with closed eyes, closed heart and blind mind. Does it deserve a coma ? __ On the third place i'm laughing with a fake face. Plastic hopes and utopia which isn't as it seems to be working. But it ain't no purpose, that's why we think we've got what we want. As i cross the hemispheres on an office chair. And the glass gives out a pale glow. ___ Cristals of gold are raining all over my brow. Swimming in cheap perfumes with a thought towards revolution. Sold actions, prostitution. High towers never broke sky. But so easy to cut one look.
And what if we run from warm smiles? What is there left? Lonely walk on a black path, taken photographs, in a muddy foggy forest. Walking like no light'll remain. Saying to our painful hearts once it'll be green. The water ground draws iron reflexion. Robot jaws of a world turning faster that we're able to walk. Or maybe we've all been taught to be. Love knights and freedom fighters.

in et circa circulum

Je marche tant que ça fonctionne. En travers des résonnances du vivant. Par les cubes je fuis le monde et m'abstrais de lui.
En ces cercles cérébraux j'entasse sans toujours ordonner.
J'y déverse mes noyades en mers rouges. Si loin du ressentiment quand il est mieux de voler sans cesse.
Coller à la croûte. Pesanteur de nos errances. Paysages tronqués. Vis-à-vis truqué. Pertinence du placard.
Bouillie de dépendances. Je croyais quand tu te rapproches je cours plus loin mais parfois pas et quand tu t'éloignes je reviens mais je cours plus fort. Remets la fleur. Retrouve sa place au pic du midi. Vole plus loin. Karsher invisible, kasher de kashmir. Porte-voix et simili, les portes cognent autant que nos coeurs et leurs promesses immondes d'un monde d'émeraude en choeur. Je brûle les conduits comme on grille nos cerveaux, comme on les infecte de résidus de carbone. Il pleure au-dehors d'une bruine acide, vol d'insectes fous.
Prochaine fission.
Finale mission.

vegetalis mineralis


Le règne végétal par analogie avec les courbatures de feuilles de chlorophylle et des circuits traversés par des ramifications aussi scandaleuses que les alvéoles pulmonaires ressemblent à la photosynthèse par le truchement de tout ce que nous pouvons appeler les connections et ressemblances par lesquelles je parcours des kilomètres de sève infinie par le fait de notre état végétatif plutôt mal assumé nous subissons des influences extérieures comme l'adolescent bourgeonne nonchalamment. La pousse est longue et drue comme mes idées. Tout élémentalistes que nous puissions être à l'instant nous resterons de traditionnels enfoirés intègres. Les étendues de gazon, nous les foulons du pied, venus y végéter et parler de nos racines, mais non sans trébucher dans un enchevêtrement de lianes et palmeraies créent des sentiers plutôt mal dessinés comme des générations de corne et de kératine. Ne pas avoir peur d'être une somme d'idées totalement déconnectées l'une de l'autre, et de dégager des chronologies, et des analgésies et des géodésies à travers nos synapses orientées. Je te donnerais bien du sédatif mais tu préfères du laxatif, alors je t'en prie sers-toi. Et pas moyen de parcourir la chlorophylle sans que d'innombrables racines ne viennent s'entremêler. Et nous subissons les influences, complètement martyrisés ou pétrifiés, nous rapprochons de ce plancher de pierre. Petit poucet je m'empêtre dans les carreaux des trottoirs car je manque à ma tourbe. Désembourbé, désemmelé, serai-je capable d'affronter tout ça de fait ? Et n'essaie pas d'incorporer mes volumes car ton esprit malade n'est que capable d'ingénier des parallélépipèdes qui ne rentrent pas dans mes tiroirs. Certes je n'ai pas un organigramme arborescent en tête mais quelque chose de beaucoup plus foisonnant.

eros & thanatos

EROS____ je cours nu dans les rivières de l'eau jusqu'au plexus solaire toute la musique du monde résonne en moi je renvoie les vibrations qui ne se perdent qu'en écho la ferveur des lieux m'emprisonne je crie entre deux versants je me réveille à même le sol le vin m'enivre je crie et saute et libère du tempo salut au soleil j'oublie que je vis c'est encore plus vivre et j'embrasse et je souris et remue et appartiens, torse griffé par les sapins ton odeur ta peau et tes yeux leurs odeurs et leurs yeux le plongeon au galop dans les bois je suis calme et même si seul je communique odeur de nouveauté en lieux anciens perpétuation cyclique the people can dance i saw the sea took her in my arms l'océan m'encule autant que je penètre en son étendue fontaines de joie



THANATOS____ laissez-moi dormir drug hard early in the morning je refuse la verité pour me vautrer dans les corps crée à ma place les sentiers si j'arrive encore à admirer empoisonné de litost et fais-moi oublier que je suis là car trop de poids matérialisation mauvaise tête sans corps corps sans tête toxines trop tard petite mort renfrognement refroidissement post-coïtal irréalisation stagnation ma nature n'est combattue assistance désirs prisons unanswered telephones tête contre le plâtre os de phalange à nu j'(ac)cumule pour oublier foi en rien oublie que je suis l'homme nouveau vite longe les murs tout sauf dire bonjour estimations faussées le progrès c'est trop tard wu wei mal appliqué je me mutile a froid

zero distance



2002 zero distance e.p
issued by >>>> sundays in spring

cover by désirante


:: lyrics ::


straight lines to zero


i can hear from you by our teeth shocking and our heads vibing
uselessness of absorption time, would we hold the things ?
straight lines leading to the point zero,
in the skies the fumes vanish
but my love is still in me
raindrops keep echoing on the warmer ground
straight lines leading to the point zero
peaks are in my mouth like a broken glass
oh poor crown for a king she's my everyday queen
and the lines go round now

at least be with oxygen

storm outside as the sheeps go wild
i ask are we meant for nothing there?
do the anchors lead us deep in the water
or the soft wool beds?
accelerating the truth with a silly death
everyday beating deep inside of us
a sign of a vibing existence
at least be with oxygen
decline each brick of words
that make your thoughts a temple built
if we were free of it
we would run naked on the frosty ground

the quiet views

close to your eyes with the frozen sun
and this curbing view of any past
thanks to make me out of me
in the landscapes where sea and land meet
the world is shut i've got it in my head
the desperate us the bloody ways
the make-me-think the different views
the resigned sleep the deepest blue
the future things the best preview
the shady eyes the bitter fields
the cloudy skies the snowy land
everyone is a friend in these quiet views
and i want you in my head
drawing some flower for you now
i've never felt before
i can't explain anyone else
in the underground bitter emptiness
wind is to come to blow everything out
electric signals of the swans
communicate around
i can always remember and get no regret
in the cold paths i want myself to survive
the drenching tongues the rivers new
the reversed time the better view
the sweetest smile the written life
the always known the never felt
the sharing walls the breathing eyes
the paper side the torn apart
everyone is a friend in these quiet views
this green taste of life
revealing itself in the light
abstract and seasons and the need
of a dawn for our sakes
everyone is a friend in these quiet views

it's been a hard smoking day

sequencing blue radiates like an echo on the moon
the words get more stupid in the cold old blows
some clouds draw pines and peaks in the white sky of my brain
and as we flow you can be floating into the crowd
things keep on blinking and it reflects always
do the aim get rid of the shakes
convulsive era of return?
we can delete the sugar, breathing for burning
electronic transfers make me become artifical
silliness makes the mountains laugh at our lowerness
backyard offers me rest but the lands i ran
were all lost and dissolve

magic island

you can be kept in the squares if you want
the paper is opened for some sharing act
we're all bound to silliness but ghostly
eyes all watching and animals run wilder
streaming past through antennas
and never care to the tell
far from tradition think alone
birds unexpressive by their eyes
i can hear the horsefeet on the ground
everyday act acts in my words for corn tables
and left-apart
snow high in shoes
flowers raining up your head
you can be seen dancing alone the daylight
forgetting all this ordinary life
and crying your boredom away
decaying bricks red walls of our tears
oh this seems to be tragic in the arranged heads
the union is complete
can we feel vibrations
do you prefer squashing yourself away
magic treasure island?

livonia

Tu as décuplé mes pouvoirs magiques avec tes visions kaléidoscopiques et ta pose profonde et silencieuse. Ce ne sont pas les sourires qui nettoieront mon karma. Nos états de grâce se sont évanouis dans un néant d'infini. Je nage dans une mer noire d'angoisse et de vive lumière, formée par l'humidité de mes yeux éclatés.

preambula deambula



Tout ici-bas sera un mélange d'angoisse et de peur, de malédiction et de joies. De craintes et de procrastinations.
De vitalité d'expression.

A considérer comme un recueil de prose, un déjectoire de rayons sur les jetées, une arbalette
omnidirectionnelle, aux jets de tirs inoffensifs, mais virulents et potentiellement, infectants. Infestant, enfantant. Danger à celui qui croisera mon regard lors de déambulations au sein de mes lunes noires. Il n'y a qu'un pas entre le labyrinthe et le kaléidoscope.

A considérer comme des mantras tantriques, seuls signes de vies éclatées, de racines salies, d'inconscience et
de perdition parfois volontaire. De sexualité castrée, de dégoût post-coïtal, de vagues d'alcool lent et le gonflement des voiles dans l'arborescence de mes vaisseaux. Termitant en ermitage, la blanche nuit, assis à regarder dans un vide sombre et cathartique. Crier vers les arbres inversant mes canaux respiratoires par translation de diapositives.
Il s'agira moins de vie contée que de
rejets d'émotions entretenues, moins de journal que d'élaborations métaphoriques et de mysticisme déconnecté.

Un antre d'égocentrisme maladif qui n'entravera néanmoins jamais l'humanisme. Un carnet de voyages intérieurs, visuels, virtuels. De fornications dans le styx de mes masses cérébrales, de rédactions antidatées, d'anachronisme intemporel.

Il ne s'agira par contre plus d'immobilisme mu par la crainte d'être jugé négatif, mais d'entêtement thérapeutique et de céphalées portuaires et célestes. De retranscription de moleskines en vue d'échapper aux regards d'un monde où il est plus question de posséder la beauté* que de la contempler.

Vous trouverez dans ces proches tessitures forestières textes et sécrétions littéraires, ainsi que d'alittérales traductions dans la langue des Angles et sur une base romane. Jouissez-en et iodez-vous l'esprit de mes embruns lactés.

Mais gardez bien ceci à l'esprit : jamais vous ne vous permettrez de pomper dans la pléthore de mes réseaux synaptiques à des fins de profit pécunier ou d'une quelconque brillance métasociale. Que celui qui franchirait le pas du banditisme copiécollé sans référence dûment et correctement orthographiée périsse haché par les flammes de l'enfer, tenant par la main sa (dé)générescence. Ceci est le fruit de mes entrailles.

Je n'utiliserai que difficilement à mon propos le mot d'artiste, sauf si on me le demande, sans quoi vous auriez déjà entendu parler de moi.

Je souhaite juste encore m'appliquer à évacuer mes tensions accumulées et enfin excavées car ma vie n'a d'autre sens que le partage d'émotions et de sensations...

JUPITTER GOES QUATTROCENTO Intergalactic /IIMM,
HILLS GO 400 International /XXMM,
ENLIGHTENMENT & CHAOS .web /MMVII
Associated

x ALL RIGHTS RESERVED x



seb_k