vegetalis mineralis


Le règne végétal par analogie avec les courbatures de feuilles de chlorophylle et des circuits traversés par des ramifications aussi scandaleuses que les alvéoles pulmonaires ressemblent à la photosynthèse par le truchement de tout ce que nous pouvons appeler les connections et ressemblances par lesquelles je parcours des kilomètres de sève infinie par le fait de notre état végétatif plutôt mal assumé nous subissons des influences extérieures comme l'adolescent bourgeonne nonchalamment. La pousse est longue et drue comme mes idées. Tout élémentalistes que nous puissions être à l'instant nous resterons de traditionnels enfoirés intègres. Les étendues de gazon, nous les foulons du pied, venus y végéter et parler de nos racines, mais non sans trébucher dans un enchevêtrement de lianes et palmeraies créent des sentiers plutôt mal dessinés comme des générations de corne et de kératine. Ne pas avoir peur d'être une somme d'idées totalement déconnectées l'une de l'autre, et de dégager des chronologies, et des analgésies et des géodésies à travers nos synapses orientées. Je te donnerais bien du sédatif mais tu préfères du laxatif, alors je t'en prie sers-toi. Et pas moyen de parcourir la chlorophylle sans que d'innombrables racines ne viennent s'entremêler. Et nous subissons les influences, complètement martyrisés ou pétrifiés, nous rapprochons de ce plancher de pierre. Petit poucet je m'empêtre dans les carreaux des trottoirs car je manque à ma tourbe. Désembourbé, désemmelé, serai-je capable d'affronter tout ça de fait ? Et n'essaie pas d'incorporer mes volumes car ton esprit malade n'est que capable d'ingénier des parallélépipèdes qui ne rentrent pas dans mes tiroirs. Certes je n'ai pas un organigramme arborescent en tête mais quelque chose de beaucoup plus foisonnant.

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