vagus

(Révfülöp, 2-08-2007)

La lune est diluée dans une masse d'eau noire qui absorbe et répercute mes vibrations en ses surfaces stratifiées. Mon âme se pose et s'étend sur le bord gelé de ce volume réceptif. Le noir rétinien de mon regard lisse plus encore la pellicule aqueuse des remous suggérés. Dans un froid supposé nous baignons la température de nos corps aux désirs variables. Les lueurs fausses accentuent les contacts qui n'auront pas lieu. Imbriquons-nous dans l'unité des éléments qui nous font oublier la certitude de nos présences spectrales dans cet été que nous ne sentons plus. Nul lieu pour absorber nos frustrations ; nous sommes les bougies qui vrillent leur(s) flamme(s) dans l'infinité de nos vies de passage. La profondeur de nos pouvoirs électriques arrangent les substances au coeur d'une valse qui vaut l'encensement et le respect des chlorophylles qui maintenant dansent sur une suite de vaguelettes descriptives...

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